Dans notre ville, un crime est commis toutes les 3 minutes et 3 agressions sexuelles ont lieu chaque jour. Barcelone souffre d'un taux de criminalité 50 % plus élevé que Madrid. Nous avons besoin de 1 000 agents supplémentaires de la Guardia Urbana et de 3 000 Mossos d'Esquadra. Nous installerons des caméras de sécurité dans les zones à forte criminalité, améliorerons l'éclairage public et renforcerons les peines en réformant la loi sur la multirécidive, que le PSOE maintient bloquée au Congrès.

Nous ne pouvons pas permettre que louer ou acheter un appartement à Barcelone soit une mission impossible qui pousse les jeunes hors de la ville. Nous supprimerons la réserve de 30 %. Nous éliminerons les politiques qui favorisent les locataires illégaux et réduisent l'offre locative sur le marché. Nous encouragerons la collaboration public-privé pour construire de nouveaux logements et aider les jeunes à devenir indépendants.

Des centaines de propriétés occupées sont recensées à Barcelone. 22 propriétés publiques sont squattées, et Collboni ne fait rien pour les expulser. Par conséquent, nous mettrons en place le bureau anti-squatters approuvé sur proposition de Daniel Sirera, que le maire n'a pas ouvert, et nous expulserons immédiatement toutes les propriétés municipales occupées.

Nous supprimerons la taxe sur les déchets (sur la facture d'eau, nous payons plus d'impôts que de consommation). Nous appliquerons une plus grande exonération de l'IBI pour les familles nombreuses et monoparentales, ainsi que pour les voisins et entreprises affectés par des travaux de longue durée. Nous supprimerons l'impôt sur les plus-values et réduirons la taxe sur les véhicules.

La mairie de Barcelone met parfois plus de 1 000 jours pour délivrer un permis. Nous mettrons fin à l'obligation de prise de rendez-vous, réduirons les obstacles bureaucratiques et les formalités administratives, et faciliterons l'accès en ligne aux démarches pour les personnes ayant plus de difficultés.

L'improvisation et le manque de planification dans la conception du réseau de pistes cyclables par le gouvernement Colau-Collboni nous ont laissé des pistes absurdes comme celle de la Via Augusta, qui a aggravé la circulation dans la zone, ou des situations dangereuses avec des pistes à contresens, sur des arrêts de bus et à proximité des conteneurs à ordures. Nous mettrons fin à ces erreurs qui mettent en danger les piétons et les cyclistes et nuisent à la mobilité de la ville.

Barcelone est une ville de motos, comme en témoigne la présence de plus d'un demi-million de motos. Ce sont des véhicules rapides et légers qui facilitent la mobilité urbaine et aident à désengorger le trafic. Nous autoriserons les motos à circuler sur la voie bus-taxi.

Environ 300 personnes, dont des mineurs, vivent dans des campements, et 1 384 personnes sont sans-abri. Barcelone ne peut pas se permettre cette situation d'urgence sociale. Nous renforcerons la collaboration public-sociale, essentielle pour accompagner et offrir des opportunités à ces personnes.

La gauche cherche à démanteler tout le secteur touristique, une industrie que nous devons préserver et protéger, car elle génère environ 150 000 emplois dans notre ville et représente 15 % du PIB. Face à cela, nous travaillerons pour que Barcelone accueille à nouveau les Jeux Olympiques, soit le siège de grands événements internationaux et devienne la capitale européenne de la mode. Nous favoriserons l'extension de l'aéroport El Prat, le Corridor Méditerranéen et de meilleures connexions avec le reste de l'Espagne, l'Europe et le monde.

La Generalitat de Catalogne doit 207 millions d'euros à Barcelone. Barcelone a besoin de ces ressources qui lui appartiennent pour étendre l'offre de logements publics, améliorer les politiques sociales et l'attention aux personnes vulnérables, améliorer les infrastructures et disposer de plus de ressources pour devenir une ville plus sûre.